Quand il s’agit de nos enfants, à côté des histoires que l’on aime se raconter, il en existe d’autres, plus difficile à exprimer et qu’on ne prend souvent pas le temps de relater.
Des histoires qui se ressentent, souvent très brièvement, mais qui en disent parfois plus long que la plupart des mots.
Ces histoires-là, je les sens se faufiler entre mes filles et moi, jamais plus longtemps qu’un court instant, mais toujours assez pour que raisonne un frisson dans leur sillage.
Ce frisson je l’attends chaque soir quand je me penche au dessus de mon enfant pour déposer un baiser sur sa joue endormie. J’aime retourner la voir, 15 minutes après l’avoir couchée pour lui refaire un câlin, juste pour la route, en bonus.
Ces bisous-là sont les plus doux. Les premiers ne sont souvent qu’une avalanche de bisous dans le cou, parfois baveux, parfois péteurs, qui déclenchent hurlements de rire chez ma fille et regards d’indignation chez Cécile.
Au deuxième, je sens ses deux petits bras délicats, déjà ensommeillés s’enrouler autours de mon cou comme si j’étais un de ses doudous, comme par réflexe.
Ces instants-là justifient tout.
La sentir poser sa main sur mon épaule.
Sa bouche ouverte dans son sommeil.
Quand elle dit à sa mère « Je veux papa ! »
Quand elle m’appelle par mon prénom pour me gronder (comme le ferait sa mère…).
Quand elle fait semblant de dormir, en fronçant les sourcils.
…
Quand il se cache en fermant les yeux!
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Quand elle me dit où me cacher pour être certaine de me trouver… (toujours au même endroit !)
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